By Himani Pant (translated by Esther Feingold)
Un reportage du Los Angeles Times de 1986 qualifiait le
partenariat indo-soviétique comme « le plus solide bien que le plus
étrange qui fût ». L’affirmation était correcte dans la mesure où cette
relation n’était pas fondée sur des valeurs communes, mais sur des
intérêts nationaux. L’entente entre les chefs d’État suivants se
poursuit de nos jours et elle traduit une résilience immunisée contre
les changements politiques. La fondation officielle de ce partenariat
remonte à l’année 1947 quand les relations diplomatiques entre l’Inde et
l’Union soviétique furent établies.
Dans les années 1950, l’Union soviétique commença à réorienter son attention vers l’Asie du Sud afin de contrebalancer l’influence des États-Unis dont elle avait le sentiment qu’ils « attrapaient l’un après l’autre les pays d’Asie faibles et dociles pour les accrocher à leurs wagons ». Dans le cadre de cette quête d’influence elle avança aussi bien avec l’Inde qu’avec le Pakistan.
Le facteur Chine joua également un rôle important dans la consolidation des relations indo-russes. La rupture sino-soviétique devenant tangible dans les années 1960. Et ce alors que l’Inde avait son propre lot de désaccords avec la Chine. Au fur et à mesure que les relations sino-soviétiques se détérioraient, l’Urss trouva dans l’Inde un partenaire de bonne volonté. Qui plus est : l’Inde était aussi bien préoccupée par l’aide US au Pakistan ainsi que la présence des États-Unis dans l’océan Indien (base aérienne et navale US sur l’île de Diego Garcia).
Dans les années 1950, l’Union soviétique commença à réorienter son attention vers l’Asie du Sud afin de contrebalancer l’influence des États-Unis dont elle avait le sentiment qu’ils « attrapaient l’un après l’autre les pays d’Asie faibles et dociles pour les accrocher à leurs wagons ». Dans le cadre de cette quête d’influence elle avança aussi bien avec l’Inde qu’avec le Pakistan.
Le facteur Chine joua également un rôle important dans la consolidation des relations indo-russes. La rupture sino-soviétique devenant tangible dans les années 1960. Et ce alors que l’Inde avait son propre lot de désaccords avec la Chine. Au fur et à mesure que les relations sino-soviétiques se détérioraient, l’Urss trouva dans l’Inde un partenaire de bonne volonté. Qui plus est : l’Inde était aussi bien préoccupée par l’aide US au Pakistan ainsi que la présence des États-Unis dans l’océan Indien (base aérienne et navale US sur l’île de Diego Garcia).
Pour la suite et l'intégralité de l'article publié dans le numéro 54 - 55 de la revue Outre-Terre intitulé, Nouvelle Delhi ? : La dynamique des relations entre Inde et Russie
(Lu 241 fois, au 24 juin 2020)
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