By Mujibur Rehman (translated by Sébastien Goulard)
Depuis l’arrivée au pouvoir du Bharatiya Janata Party quand il l’a
emporté aux élections parlementaires de 2014 et lors de multiples
scrutins qui ont suivi dans les États, la fréquence des tensions
religieuses et des émeutes s’est amplifiée. Alors que les victoires
électorales ont élargi et consolidé la base sociale du BJP, des craintes
authentiques se font jour : semblable expansion ne va-t-elle pas
renforcer les violences entre hindous et musulmans de même qu’entre
hindous et chrétiens. Des leaders des deux communautés musulmane et
chrétienne ont régulièrement exprimé leurs préoccupations quant à la
violence des déclarations, un phénomène sans précédent. Selon l’Annual Report of the India’s Ministry of Home Affairs,
on dénombre, en 2017-2018, 822 incidents intercommunautaires : 111
personnes tuées et 2 384 blessées. Certains observateurs ont argué qu’il
y avait là un résultat de la politique de polarisation menée par le BJP
en tant que parti et poursuivie depuis plusieurs années. Pareille
stratégie ayant tout à fait servi ses intérêts. L’Economic Times a publié un rapport intitulé « BJP Gains After Every Riot, Says the Yale Study ».
Ce document est fondé sur les travaux d’un groupe de jeunes politistes, Do Parties Matter for Ethnic Violence ? Evidence from India, par Gareth Nellis, Michael Weaver et Steven Rosenzweig.
Ce document est fondé sur les travaux d’un groupe de jeunes politistes, Do Parties Matter for Ethnic Violence ? Evidence from India, par Gareth Nellis, Michael Weaver et Steven Rosenzweig.
Pour la suite et l'intégralité de l'article publié dans le numéro 54 - 55 de la revue Outre-Terre intitulé, Nouvelle Delhi ? : Montée des tensions religieuses et gouvernance de la droite hindoue
(Lu 195 fois au 15 juin 2020)
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