By Shafick Osman
Qui veut comprendre la politique mauricienne et de surcroît, sa
politique étrangère, doit absolument avoir des notions de sa
géopolitique interne, plus particulièrement celle portant sur les
différentes « communautés » de Maurice et l’histoire du pays, notamment
sur la colonisation française (1715 – 1810), l’abolition de l’esclavage
de 1835, et l’arrivée massive de travailleurs indiens, après l’abolition
de l’esclavage, soit au milieu du 19e siècle, qui a considérément
changé la démographie de l’île car les « indo-mauriciens » sont devenus,
après quelques décennies, la communauté majoritaire du pays au
détriment de cette communauté maladroitement appelée « population
générale » qui regroupe tant les « blancs », les créoles (métis) et les «
afro-créoles » (les « noirs », des descendants d’esclaves
essentiellement).
Dernier élément dans cet effort de
compréhension la composition religieuse de la population mauricienne
qui, selon le dernier recensement de 2011, établit que les hindous sont à
48,5% (recul de 2,5%), les chrétiens à 32,7% (augmentation de 1,4%),
les musulmans à 17,3% (0,7% de plus), et les bouddhistes et autres
religions « chinoises » à 0,4% (baisse de 0,3%).
Pour la suite et l'intégralité de l'article publié dans le numéro 54 - 55 de la revue Outre-Terre intitulé, Nouvelle Delhi ? : Relations Inde-Maurice : jusqu’où ira le « chotabharatisme » ?
(lu 172 fois, au 26 juin 2020)
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