By Lucas Coutinho
En cinq ans, les Chinois sont devenus les principaux agents non gouvernementaux du secteur électrique brésilien (Economic Value, 2016). La Chine est devenue le principal partenaire commercial du Brésil depuis 2009 et, outre les conséquences de ce changement quant à la désindustrialisation du pays, l’économie brésilienne est confrontée à un choc de privatisation. Dans ce contexte, le capital chinois apparaît comme l’un des principaux acteurs intéressés par l’achat des infrastructures énergétiques du Brésil.
La politique chinoise de stratégie économique mondiale Go Out, lancée à la fin des années 1990, vise à exporter le capital chinois dans le monde entier, afin de soutenir les ambitions chinoises d’occupation géopolitique du globe (Medeiros, 2015). Le volume des sorties de capitaux a augmenté presque chaque année, à partir de 1999, pour atteindre près de 2 000 milliards de dollars dans 152 pays (AEI, 2019).
Le Brésil figure parmi les pays qui ont reçu le plus d’entrées de capitaux chinois derrière les États-Unis (1er : 182 milliards de dollars), l’Australie (2e : 111) et l’Angleterre (3e : 85) : il est 4e avec 64 milliards de dollars (AEI, 2019).
Ces valeurs sont liées aux ambitions économiques de la Chine sur le monde. À l’instar du projet intercontinental connu sous le nom de « nouvelles Routes de la soie » (Belt and Road Initiative), la Chine a conçu un projet d’électrification mondiale (Global Energy Interconnection) qui apparaît sur sur la carte ci-dessous…
Pour la suite et l'intégralité de l'article publié, en français, dans le numéro 56 de la revue Outre-Terre intitulé, "Le Brésil et la révolution géopolitique mondiale" : La pression chinoise sur le secteur électrique brésilien
La version portugaise est disponible sur le site internet de la revue franco-brésilienne de géographie Confins : A pressão chinesa sobre o setor elétrico brasileiro
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