By Paulo Roberto Cunha
Avec cette déclaration à la Chambre des députés, le même Jair Bolsonaro qui allait remporter les élections présidentielles deux ans plus tard (2018), brandissait un discours effarant en hommage au tortionnaire de l’ex-présidente Dilma Rousseff, rappelant les vieux temps de la dictature militaire du pays (1964 - 1985). Depuis le 1er janvier 2019, le Brésil a donc un président de la République qui encense la torture comme solution aux problèmes politiques.
Ce texte analyse la politique de régularisation de l’occupation illégale des terres publiques en Amazonie, créée sous le gouvernement Lula da Silva (2003 - 2011), modifiée sous le gouvernement Michel Temer (2016 - 2018) et, considérant le profil autoritaire et idéologique de Bolsonaro, propose quelques projections pour son gouvernement.
Le Brésil est l’un des rares pays au monde possédant encore de vastes extensions de terres publiques, fédérales, encore non allouées.En 2009, elles totalisaient près de 67 millions d’ha en Amazonie, destinées ni à la réforme agraire, ni à des unités de conservation, ni même à leur reconnaissance officielle comme terres indigènes. Espaces inoccupés ou occupés de façon illégale et sous les conditions les plus diverses, ils sont sources de conflits et entraînant conflits et déforestation.
Pour la suite et l'intégralité de l'article publié, en français, dans le numéro 56 de la revue Outre-Terre intitulé, "Le Brésil et la révolution géopolitique mondiale" : Le nouveau gouvernement et l’Amazonie : recul de la protection environnementale et privatisation de terres publiques
La version portugaise est disponible sur le site internet de la revue franco-brésilienne de géographie Confins : O novo governo e a Amazônia: desproteção ambiental e privatização de terras públicas
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