By Valton de Miranda Leitão
L’impressionnant flux de haine collective et individuelle émanant d’une bonne partie de la classe moyenne face à la personnalité symbolique de Luiz Inácio Lula da Silva ne peut qu’impressionner l’observateur psychanalytique. Les raisons politico-idéologiques, racistes et nazi-fascistes sont insuffisantes pour expliquer politiquement cette décharge de haine. Les personnes qui ne vivent pas de près cette invasion émotionnelle, quelle que soit leur coloration partisane, sont consternées par ces manifestations passionnées de cruauté, en particulier dans la communication électronique (WhatsApp et Facebook). L’Allemagne, l’Italie et l’Espagne l’ont vécue, avant et après la Seconde Guerre mondiale, mais elles n’avaient pas encore ces médias qui facilitent la manifestation spontanée de la violence. La cible, Lula, a été construite par les médias conventionnels, utilisant le symbole du plus grand dirigeant populaire jamais issu des travailleurs, des ouvriers et des pauvres, des Noirs et des Indiens du Brésil et d’Amérique latine, internationalement reconnu. Je ne m’attarderai pas sur le triste épisode de démantèlement du projet social représenté par cet homme extraordinaire, car je prétends que ses ennemis politiques ont dépassé toutes les limites de la raison dans la poursuite et la destruction de cette cible symbolique.
L’explication psychanalytique de ce bombardement de colère narcissique peut utiliser en guise d’explication les concepts de narcissisme de la différence, d’envie et de pulsion destructrice…
Pour la suite et l'intégralité de l'article publié, en français, dans le numéro 56 de la revue Outre-Terre intitulé, "Le Brésil et la révolution géopolitique mondiale" : Lula, cible d’envie et de volonté de destruction
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