By Albert Nierenstein
En recherche médicale, deux revues hebdomadaires occupent le devant de la scène. L’hebdomaire The Lancet (scalpel) qui date de 1823 est depuis 1991 le fleuron du groupe Elsevier (Royaume-Uni) ; le New England Journal of Medicine (NEJM) du Massachusetts remonte à 1812. Publier dans l’une ou l’autre de ces revues est un gage de qualité internationale et une garantie pour la carrière du chercheur, son « indice h » (productivité et impact) s’en trouvant rehaussé. Les marges de semblables revues qui ne payent ni les relecteurs ni les chercheurs (lequels doivent céder leurs droits à l’éditeur) sont énormes, de 30 à 40 %, donc plus qu’Apple à 21 % sur ces dix dernières années, l’accès étant par la suite facturé très cher aux organismes de recherche. En 2018 le marché pesait 25,7 milliards de dollars contre 21 milliards en 2010. Il s’agit d’un « oligopole, qui peut donc dicter à sa guise les lois du marché ».
Le 22 mai 2020, le Lancet publiait une étude à partir des dossiers médicaux de 96 000 patients de 671 hôpitaux du monde entier, suggérant que l’hydroxychloroquine augmentait la mortalité des patients atteints de la COVID-19 hospitalisés. Et plus encore quand le médicament était associé à un antibiotique de type azithromycine, soit le double traitement du Pr Didier Raoult à Marseille. Or, le 28 mai près de 120 scientifiques dénonçaient la méthodologie de cette étude observationnelle. Ajoutons que l’article du Lancet fut en un second temps soumis avec signature d’auteurs inconnus...
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Pour la suite et l'intégralité de l'article publié, en français, dans le numéro 57 de la revue Outre-Terre intitulé, "Virus planétaire - Géopolitique de la Covid-19" : https://www.cairn.info/revue-outre-terre-2019-2-page-69.htm
Le volume est, lui, disponible dans les boutiques, librairies et bibliothèques numériques suivantes :
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