By Stéphane A. Dudoignon
Depuis la fin décembre 2017, la République islamique d’Iran (RII) était
entrée dans une phase nouvelle de
son histoire, marquée par une succession de mouvements sociaux qui
allaient se poursuivre, dans tout le
pays, au cours des mois voire des années suivantes jusqu’à janvier 2020,
malgré une série de répressions
plus ou moins ciblées. Très différents du mouvement Vert de
l’été 2009 (ensemble de protestations contre
la réélection jugée frauduleuse du président Mahmud Ahmadinejad), ils se
distinguaient de ce dernier en
touchant plus de régions et de classes sociales jusqu’alors globalement
loyales envers le « système »
(nazm) issu de la révolution de 1979. Ils se singularisaient, en outre,
par leur impact sur l’appareil politico-religieux iranien et par
l’étalement au grand jour, jusque dans les médias d’État, de dissensions
croissantes
au sein de ce dernier.
Depuis l’invasion du sanctuaire de l’Imam Reza à Machhad, le 28 décembre 2017, par une foule scandant le nom de Reza Shah, fondateur de la monarchie Pahlavi (1925 – 79), c’est une contestation souvent radicale de la République islamique, du Guide suprême ‘Ali Khamenei et des Gardiens de la révolution qui s’exprimait dans des médias, où même l’appui militaire de Téhéran à Bachar el-Assad put faire l’objet d’attaques frontales. Début 2020, la non-gestion de la pandémie de la Covid-19 a approfondi cette crise de légitimité. Soulevant nombre d’incertitudes, à un an de la fin de mandat présidentiel d’un Hassan Rohani fragilisé par les sanctions de l’administration Trump, elles ont aiguillonné la multiplication de tribunes alternatives…
---
Pour la suite et l'intégralité de l'article publié, en français, dans le numéro 57 de la revue Outre-Terre intitulé, Virus planétaire - Géopolitique de la Covid-19 : https://www.cairn.info/revue-outre-terre-2019-2-page-215.htm.
Le volume est, lui, disponible dans les boutiques, librairies et bibliothèques numériques suivantes :
No comments:
Post a Comment